Histoire - Insignes- Traditions-Passion. Collection insignes personnelle. Chaque Insigne est présenté individuellement en commençant par un bref historique afin de le situer . Une précision s’impose , il n est question dans ces articles que des unités constituées d Infanterie et Artillerie Coloniale. Les photos sont de ma collection personnelle. Mes sources: Les insignes officiels de l’armée de terre de Jacques MIRLIER. Histoire de troupes de marine à travers leurs insignes service historique de l’armée de terre. Association Symboles & Traditions. Insignes de l’armée Française de Christian BLONDIEAU. Insignes de l’armée Française de J.Y. Segalen fascicule 1 & 2. Les Revues historique des armées. Almanach du Marsouin.
18 Juin 2020
Né le 14 Février 1916 à Toul (54).
Il effectue son service militaire à Haguenau au sein du
23° Régiment d'Infanterie de Forteresse.
Il est incorporé en septembre 1936.
il est libéré de ses obligations militaires avec
le grade de sergent de réserve en septembre 1938.
Rappelé le au sein du
23e régiment d'infanterie de forteresse.
il est promu au grade de sergent.
En , avec l'arrivée de réservistes, les bataillons du 23e RIF servent chacun de noyau à la création de nouveaux régiments d'infanterie de forteresse « de mobilisation ».
Volontaire pour les Corps Francs, il prend la tête d'un groupe de combat à Trimbach en Alsace et devient rapidement sergent-chef puis Adjudant à l'âge de 24 ans.
Le 25 juin 1940 fait prisonnier il passe 18 mois de captivité
en Allemagne. Après trois tentatives d'évasion,
le 11 novembre 1941 il parvient à rejoindre la zone libre.
Il se porte volontaire pour servir en AOF.
Affecté dans un régiment de tirailleurs Sénégalais en
Février 1942 au camp de Bandia au Sénégal près de Thiès.
Il est nommé sous lieutenant en octobre 1943,
il quitte avec son régiment le Sénégal pour Meknès au Maroc.
Il effectue une formation de parachutiste avec les
commandos britanniques près d'Alger durant trois mois.
Il est affecté avec le grade "fictif" de chef de bataillon à la
Direction générale des services spéciaux.
Il est parachuté le 8 Août 1944 dans l'Ariège avec
trois camarades pour encadrer l'action de la
résistance intérieure française.
Il crée au début de 1945 ,puis dirige pendant un semestre
l'école régionale des cadres du Pyla, près de Bordeaux,
destinée à former des officiers issus des Forces françaises de l'intérieur.
Il est décoré de la Légion d'honneur et de
la Distinguished Service Order britannique pour ses actions en Ariège.
En Juin 1945 il est promu capitaine d'active.
En juin 1945,il est chargé du commandement de la 6° compagnie du
23° Régiment d'Infanterie Coloniale à Villingen en Allemagne.
Le 25 Octobre 1945 il débarque à Saigon pour servir dans
le corps expéditionnaire en Indochine avec le 23° R.I.C.
Il participe aux opérations de pacification en Cochinchine
jusqu'en mars 1946.
Lors de ces opérations son indicatif radio est ''Bruno''
cela le suivra comme surnom toute sa carrière.
Le 23° R.I.C. rejoint le Tonkin avec un détachement
de la 9° D.I.C et son stationné à Haîphong.
Il quitte le 23° R.I.C. le 1 Juillet 1946 et forme
à Thuan Chau,au sud Est de Dien Bien Phu une unité
de quatre commandos au sein du Bataillon Autonome Thaî.
Il prend le commandement de la 3° Compagnie
( 400 hommes environ).
En fin de séjour il quitte l'Indochine le 17 Septembre 1947.
.
Volontaire pour un second séjour il est affecté le 1° Février
1948 au 3° Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes
à Saint-Brieuc.
Il prend le commandement du groupement de commandos parachutistes N°2.
En Novembre 1948 il débarque à Saigon et avec son groupement
et rejoint le détachement Amarante à Haîphong.
Le 1° Octobre 1949,il met sur pied à Son La
le 3° Bataillon Thaî qui compte un effectif de 2530 hommes.
Le 5 Avril 1950 il rejoint Haîduong pour prendre
le commandement du Bataillon de Marche Indochinois.
Il quitte à nouveau l'Indochine le 12 Novembre 1950
à la fin de son second séjour.
Affecté dans le Morbihan à Vannes ,il rejoint la
demi brigade Coloniale et commande le Bataillon de "passage".
En septembre 1951 il commande le 6° Bataillon de
Parachutistes Coloniaux à Saint-Brieuc.
Il est promu chef de bataillon en janvier 1952
Il débarque le 28 Juillet 1952 pour un troisième
séjour en Indochine à Haîphong à la tête
du 6° BPC. Stationné à Hanoi.
Le 16 octobre 1952 le bataillon est parachuté sur Tu Lê
et affronte durant huit jours les régiments
des divisions Viet Minh 308 et 312.
Le 6° BCP se distingue lors de la bataille de Na San
(parachutage dans la cuvette de Ban Som) le 27 décembre 1952.
Lors de l'opération Hirondelle sur Lang Son le 17 juillet 1953
et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.
Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP N° 4,
constitué du II/1° RCP et du 6° BCP.
Il intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet
vers lesquelles deux divisions se dirigent.
Parachuté le 16 mars 1954 sur Dien Bien Phu,
il est nommé Lieutenant-Colonel.
Lors des combats sur les points d'appuis d' Eliane 1 et 2,
il codirige les troupes d'interventions du camp retranché.
Il est fait prisonnier le 7 Mai 1954 lors de la chute du camp.
Libéré quatre mois après, il quitte définitivement
l'Indochine le 25 Septembre 1954.
débarque en Algérie le 25 Octobre 1955 pour prendre
le commandement du 3e BPC dans la région de Constantine.
Le , le bataillon, devient le 3e RPC.
Le , dans les Nemenchas il est grièvement blessé d'une balle au thorax.
Rapatrié en métropole, il est décoré le
et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur.
De retour en Algérie, il échappe le à
un attentat, il est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie.
Il participe avec son régiment au sein de la 10e DP
du général Massu à la bataille d'Alger en 1957.
En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud
de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda.
Avec son régiment il relève le 1er RCP en à Alger.
Nommé colonel en , il dirige le 3e RPC qui avec
d'autres participe à la « Bataille des frontières » (janvier-juin).
Le 1er avril 1958 il passe le commandement de son régiment au colonel Trinquier .
Après quatre mois de permissions passés à Toul, il repart
pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le
.
Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères.
le 1er décembre 1958 il prend le commandement du
secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes.
En juillet 1960 il prend le commandement pour trois ans
du 6e RIAOM à Bouar en RCA (République centrafricaine)
Il est affecté à l'école supérieure de guerre de à
Le 31 Août 1964 il prend le commandement de la 25e brigade
parachutiste à Pau, puis celui de la 20e brigade parachutiste à Toulouse.
Il est promu Général de Brigade le 1° Août 1967.
il prend le commandement supérieur des forces terrestres
au Sénégal le
En juillet 1970,il est affecté pendant dix mois à l'état-major du CEMAT.
Le , il prend le commandement des
forces françaises présentes dans l'océan Indien à Tananarive.
Il est promu Général de Division le 10 Décembre 1971
Il quitte Madagascar le avec l'ensemble
des forces françaises du secteur.
il devient de à le deuxième
adjoint du gouverneur militaire de Paris.
Promu général de corps d'armée le ,
il prend le commandement de la 4e Région Militaire à Bordeaux,
soit 40 000 hommes dont 10 000 parachutistes.
Il occupe le poste de Secrétaire d'état à la défense de Février 1975 à Août 1976,
date à laquelle il remet sa démission .
De 1978 à 1988 il est député de Meurthe-et-Moselle.
Il décède le 18 Juin 2010 à TOUL à l'âge de 94 ans.
RIP Marsouin.
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